Fast. Parce que trouver tes premiers clients va être pour toi, très rapidement, l’une des choses les plus importantes, sur laquelle tu travailleras jour et nuit.
Ce sont bien tes clients qui feront de ton projet une entreprise, que tu sois en train de créer une app’ de gaming, une micro-entreprise de design ou encore une marque de céréales bio.
Ce sont tes clients qui permettront de transformer ton rêve lointain en une réalité bien palpable. Personne d’autre.
Furious. Parce que tes clients ne tomberont pas du ciel. Ça peut te paraître évident, mais c’est loin d’être assimilé par la majorité des entrepreneur(e)s.
On va entrer dans le vif du sujet, mais je voulais d’abord te remercier d’être là, avec moi. Qu’il s’agisse de ta première newsletter ou de ta septième lecture, merci.
Golden Monday ☀️
Ce lundi, je ne sais pas si t’en as entendu parler, c’était le “blue monday” : le jour le plus déprimant de l’année. Le jour le plus quoi ?
F*ck that sh*t.
Il fait gris, il neige, et tu trouves ça déprimant ? N’est-ce pas là le principe même de l’hiver, tout simplement ? Si déjà tu te plains de la météo, dans quel état seras-tu face aux emm*rdes qui vont te tomber dessus cette année, avec ta boîte ? (spoiler alert : tu auras des problèmes, oui).
Serait-ce là que ton mental puise toute sa force ? Dans la pluie ou le beau temps ? Dans l’opinion des influenceuses Insta qui “n’aiment pas le lundi” ?
Le lundi, moi, je le vois comme le “matin de ma semaine”. Peu importe la météo, parce que ce n’est pas la météo qui va m’aider ni m’empêcher d’atteindre mes objectifs.
Il n’y a aucune logique à associer ton humeur au temps qu’il fait. Tu n’es pas une sorcière.
Le lundi, c’est le starting block de ta semaine : il doit te rappeler ton ambition, ton fameux “pourquoi” tu veux créer ta boîte. C’est aussi le moment de reconnaître la chance que t’as de te réveiller chaque matin, et de pouvoir croquer la vie à pleine dents.
Relève la tête. Souviens-toi de ton rêve. De ta vision. N’est-elle pas infiniment plus importante que leurs “blue mondays” ?!
Ici, on ne connaît que des “golden mondays”.
Fast : pourquoi me dépêcher de trouver des clients ? 🚀
Ici, on entendra “client” par “utilisateur” ou “acheteur”, ou autre, en fonction de la société que tu as l’intention de lancer, etc. En bref, une personne séduite par ton offre et prête à s’engager dessus, financièrement ou non, mais de manière concrète, de telle sorte à ce qu’on puisse le matérialiser : un achat, une inscription, une signature, etc.
Au démarrage, il n’est pas indispensable d’avoir des clients payants. Ce qui compte, c’est surtout qu’ils soient ACTIFS. On en parlera dans les newsletter à venir. Voyons déjà pourquoi faut-il vite se concentrer sur les clients/utilisateurs :
Ciblage : en cherchant mes clients, je vais apprendre à mieux les trouver, mieux les cerner, savoir qui sont-ils, où se trouvent-ils, quel est leur comportement, etc.
Apprentissage : plus vite je tenterai de séduire des clients, plus vite je saurai à quoi sont-ils réceptifs, ce qu’ils attendent de moi, etc.
Traction : plus vite je trouve des clients, plus vite je peux prouver le potentiel de mon business, prétendre à un business plan qui tient la route, attirer d’autres partenaires dans l’aventure (cofondateurs, employés, banquiers, investisseurs,…)
Chiffre d’affaires : plus vite je trouve des clients, plus vite je fais de l’argent, rien de bien sorcier ici. Ça reste important, mine de rien.
Ça te paraît évident ? Crois-moi, tous les entrepreneurs que j’accompagne et que je vois se lancer se focalisent sur tout, sauf sur les clients.
J’en vois perdre leurs semaines à réfléchir à une identité de marque, alors qu’ils n’ont encore rien à vendre. J’en vois d’autres s’éterniser sur un produit dont personne n’a vu le jour, à part les créateurs du produit eux-mêmes. D’autres encore qui sont convaincus qu’avant de trouver des clients, il faut avoir un statut juridique, des bureaux, des ordinateurs, des employés, une page Instagram, etc.
C’est une erreur que j’ai connue aussi, et il y a de fortes chances que tu aies les deux pieds en plein dedans, aujourd’hui même. Il est facile de se perdre lorsque tu n’es pas guidé. C’est pour cette raison que j’aurai adoré avoir un mentor à l’époque. Essaye donc de t’aventurer dans le désert sans guide. Pas facile. 🌵
En réalité, tout ce dont t’as besoin se compte sur les doigts de la main d’une tortue Ninja : ton idée, un peu de temps devant toi, et une connexion internet.
T’as même pas besoin de vêtements, c’est dire. Tu peux, si tu le souhaites, trouver des clients en slip. Vive Internet.
Bon, et on va les chercher comment les clients, si on est en slip ?
Furious : qu’est-ce que l’agressivité positive ? 😤
Qu’est-ce donc que ce terme bizarre ? Il est bizarre, car je l’ai inventé. Pour faire court, je me suis rendu compte en étudiant les facteurs de réussite et les qualités des entrepreneurs que l’une des variables communes qui reviennent le plus souvent était la détermination avec laquelle on va chercher ses clients.
Pas de honte (je vends même quand mon produit est imparfait), pas de gêne (je vends mon produit aux inconnus), pas de répit (je vends mon produit jour et nuit), pas d’abandon (je persévère même si j’ai reçu des centaines de réponses négatives), pas de fausse politesse (je relance le prospect s’il m’oublie). Que de la vente. Qui nécessite une certaine dose d’agressivité.
Et ça s’applique dans tous les domaines de ta vie. Le meilleur moyen pour obtenir quelque chose, c’est de le demander, et si on te le refuse, c’est d’aller le chercher. On n’a rien sans rien et ça ne tomber pas du ciel. C’est la course.
Où a lieu la course ? 🚘
Maintenant que tu sais ce qu’est l’agressivité positive, laisse-moi te dire où chercher tes premiers clients, tes premiers utilisateurs.
Tes proches. Il y a bien quelqu’un dans tes amis qui aime les céréales bio, oui qui passe son temps sur son téléphone, non ? Pas besoin de chercher plus loin. Essaye déjà de séduire quelqu’un qui te fait déjà confiance, avant de t’attaquer aux inconnus. En plus, tu pourras t’en servir pour faire levier.
Leur réseau personnel : en gros, les proches de tes proches. Demandes à ton ami d’inviter sa meilleure pote à s’inscrire elle aussi, ou à commander une boîte de céréales pour goûter. Qui te dit qu’elle ne sera pas séduite, elle aussi ? T’auras déjà 2 clients. Et plus tu multiplies cette méthode, plus t’auras de chances d’avoir de clients.
Ton environnement scolaire et/ou professionnel : c’est comme les proches, mais ici ce sont des gens qu’il va falloir convaincre. On ne t’achètera pas une boîte de céréales pour te faire plaisir. Tu vas devoir apprendre à vendre, et c’est tant mieux. Mais tu n’as besoin de rien d’autre que de ta bouche, et surtout de tes oreilles. Pour écouter deux fois plus que tu ne parles. On croit toujours que pour vendre, il faut avoir la “tchatche”. Non, pour vendre, il faut avoir l’écoute efficace. Écouter, observer, c’est récolter les informations à utiliser pour mieux vendre. Le Loup de Wall Street, le vrai, Jordan Belfort, te dira la même chose que moi.
Les réseaux sociaux, et les lieux de société où se trouve ta cible. Ici, on arrive sur de la prospection pure et dure. Ce sont des inconnus, tu dois les séduire. Mais on verra tout ça plus tard. Essaye déjà de séduire entre 10 et 100 personnes dans les 3 environnements précédents.
Ici, il n’était pas question de te donner de grandes méthodes d’acquisition ni la liste des sources de prospection les plus intelligentes pour ton business, mais simplement de te pousser sur le terrain. T’encourager à commencer par le début, ce que beaucoup ne font même pas.
Les méthodes, le détail, la bagarre technique, c’est prévu pour bientôt. Je te présenterai les méthodes de la stratégie AARRR, et je te révèlerai même le secret de pourquoi cette stratégie est hyper mal enseignée en École de Commerce et dans les bouquins d’entrepreneuriat.
Revenons en à nos moutons. Enfin, à nos clients. Nos clients, qui je l’espère tu ne considère pas comme des moutons !
Tes trois univers de proximité donc, c’est par là que tu dois commencer, dès demain. Va voir tes proches, leurs amis, tes collègues, leurs collègues. Oui, je te parle bien à toi.
Je m’appelle Mehdi Boudhraa comme d’hab, et j’aimerais que tu me fasses le plaisir d’aller draguer tes clients !
Rappel, mot d’ordre de la newsletter : no bullshit.
Comme d’habitude, ci-dessous le menu, ou plus bas la définition de la semaine. 👇
Si c’est ta 1ère fois ici, bienvenue à toi. Je m'engage cette année à ne pas te faire perdre de temps, et à toujours t'apprendre quelque chose ou faire progresser ton projet. 🚀
Si tu as un jour le sentiment d'avoir perdu ton temps en me lisant, alors envoie-moi un e-mail et nous échangerons en privé pour corriger le tir. 🤜 🤛
Chaque semaine, tu vas recevoir ta dose de conseils & actions à mener. Chaque newsletter sera composée :
d’une leçon business,
d’actions concrètes à mettre en place,
d’une définition importante,
d’une personnalité inspirante,
d’une ressource conseillée,
et d’une réponse à vos questions (FAQ géante avec vous chaque semaine).
Parfois nous organiserons aussi des concours, des événements, etc. Ouvrez l’oeil ! 👀
La Définition de la semaine : Acquisition.
L’acquisition, c’est la phase de travail qui consiste à acquérir, comme son nom l’indique, des clients ou des utilisateurs.
Il s’agit de l’une des phases de la stratégie AARRR, dont je te présenterai dans le détail les autres phases.
Je t’invite à ne surtout pas te contenter de ce que pourrais trouver à propos de cette stratégie, car malheureusement, comme toute théorie qui a ses limites, elle est souvent mal enseignée dans les livres et les formations, et ça peut te porter à préjudice.
La phase d’acquisition d’une startup, donc, c’est l’étape durant laquelle l’objectif commun de l’entreprise est de se concentrer sur l’acquisition de nouveaux clients.
C’est une étape généralement quantitative : on cherche à augmenter le nombre de nouveaux clients, de nouveaux utilisateurs. On se concentre sur cet indicateur de performance, et on met en place des actions qui permettent d’augmenter le taux d’acquisition.
Le taux d’acquisition, c’est le nombre total de prospects, divisé par le nombre de nouveaux utilisateurs. Je m’arrête là, car ça se complique. Si t’es déjà sur le sujet AARRR en ce moment, écris-moi en privé, on en discutera. Sinon, on verra ça ensemble bientôt, ici.
La phase d’acquisition n’est pas obligatoirement la 1ère phase à considérer, et elle n’est pas forcément définie dans le temps, elle peut être continue, répétitive, etc.
Tout ce qu’il faut retenir, c’est qu’elle constitue un indicateur fort de potentiel ou de réussite pour ton business. Certains pensent que plus ton acquisition est bonne, plus ton business a de potentiel.
Seulement, voilà, ça ne suffit pas, et c’est même parfois un signe trompeur. C’est pour ça que l’activation n’est que la phase°2 du point de vue de l’urgence, et on étudiera ça dans la newsletter qui sera entièrement dédiée à l’acquisition. Mais alors, si c’est la phase °2, c’est quoi la phase n°1 ? C’est l’… l’A…la prochaine fois.
Un peu de suspense, ça ne fait pas de mal. Et puis je te rappelle que t’as déjà du pain sur la planche. Tu dois aller trouver des clients pour ta boîte !
La Personnalité de la semaine : Reid Hoffman.
Vous connaissez Facebook, mais connaissez-vous SocialNet ? L’un des premiers réseaux sociaux inventés. C’est de Reid.
Vous connaissez sûrement mieux LinkedIn ? C’est aussi de Reid.
Pourquoi m’inspire-t-il ? Au-delà de ses innovations tech incroyables, c’est une citation de sa part qui a changé ma vision de l’entrepreneuriat dès le début, et qui a changé celles de millions de gens sur terre.
“ Si tu n’as pas honte de ton produit, c’est que tu l’as sorti trop tard”.
Reid Hoffman t’explique là que si tu as trop travaillé ton produit, seul dans ton coin, sans parler de ton idée à tout le monde, sans le présenter à de potentiels clients, sans le faire tester dans tous les sens, sans essayer de le vendre même dans sa version la plus pourrie, c’est sans doute trop tard.
Mais puisqu’il vaut mieux tard que jamais, c’est surtout là une invitation à tous les entrepreneurs de se faire violence pour avancer avec un produit pourri, un MVP, une landing page, des maquettes, une version moche, un prototype, etc.
Alors, oseras-tu présenter à tes potentiels clients, la version de ton produit actuelle, encore imparfaite ? Tu devrais. Tu dois.
Quoi que tu puisses penser de ton business, de ton secteur, ou de ta stratégie, c’est incorrect de penser que tu as raison de ne pas écouter Reid. Lances-toi. C’est tout.
La Ressource de la semaine : c’est cadeau ! 🎁
Pas de ressource présentée, cette semaine, pour faire un peu de place au fameux concours.
J’ai décidé de te faire gagner le livre de ton choix, et ce dans la version de ton choix : papier, numérique, audio, VO ou VF. Mais c’est pas tout, je vais aussi faire gagner un proche à toi 🥳
Pour participer, c’est très simple :
Tu dois répondre à ce mail, ou laisser un commentaire en bas de l’article, pour me préciser le titre du livre que tu aimerais gagner (ou en disant “surprise” si tu ne sais pas lequel tu veux)
Me suivre sur Instagram @mehdigatao et m’écrire en DM pour me donner ton avis sur la newsletter ou juste discuter avec moi.
Et c’est tout ! Bonne chance ☘️
La Question de la semaine :
Chaque semaine, nous piochons parmi les questions que la communauté nous envoie, pour y répondre directement ici, afin que la réponse serve à tout le monde !
La Question de Fanny :
“Quelles sont les 2 émotions que tu associerais à l’entrepreneur ?”
La Réponse de Mehdi : ♥️ + 🧠
La passion, parce qu’au premier obstacle, j’en aurai besoin pour ne pas baisser les bras. Avec passion, je verrai dans tout problème un challenge à relever, un jeu que j’ai envie de gagner. C’est aussi le seul moyen d’être un leader, de mener à bien une mission qu’on se donne. De Elon Musk à Steve Jobs, un entrepreneur doit être passionné. Obsédé même. C’est indiscutable.
La persévérance, c’est l’équivalent “froid” de la passion, qui elle serait l’émotion “chaude”. J’ai besoin de passion pour me porter, mais de persévérance pour me relever. J’ai besoin de passion pour créer, mais de persévérance pour reconstruire. J’ai besoin de passion pour inspirer, mais de persévérance pour consoler. Les deux vont de pairs. La première décoller, l’autre pour rester dans les airs.
⚠️ Avant de te quitter, je t’invite à répondre à ce mail pour me dire ce que tu en as pensé, me poser tes questions sur l’entrepreneuriat, et me dire tout ce que tu souhaites voir arriver dans ta boîte mail chaque semaine !
Il est temps pour moi de te remercier, je te retrouve vite pour notre prochaine leçon d’entrepreneuriat ! Si la newsletter t’a plu, si tu as des ami(e)s intéressé(es), n’hésite pas à leur partager, en cliquant ci-dessous :
Si tu n’es pas déjà abonné, alors il te suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous pour ne plus jamais rien manqué !
Mille fois merci pour ta confiance 🙏
Mehdi B. ❤️ 💪 🔥