Aujourd’hui je vais te révéler les secrets des GAFA, une source d’inspiration inépuisable pour le développement de tes projets, qu’il s’agisse d’une startup tech ou non.
Bonne lecture ! ♥️
Pourquoi lire cette newsletter ?
Tu vas apprendre ici les piliers de réussite des GAFA(M) et comment tu pourrais t’en inspirer aujourd’hui pour développer ton entreprise, peu importe ton stade d’avancement.
Dans cette partie 1, tu vas découvrir 3 des 8 piliers. Les 5 autres en partie 2.
Tu le sais déjà : GAFA, c’est l’acronyme de Google, Apple, Facebook et Amazon. À ces entreprises on ajoute souvent Microsoft, d’où le nouveau terme GAFA(M), entreprises stars de la Silicon Valley californienne qui ont envahi notre quotidien.
Ces réussites du web ont d’ailleurs donné naissance ces dernières décennies à d’autres pépites qu’on appelle les NATU pour Netflix, Airbnb, Tesla et Uber en Occident, et les BATX pour Baitu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, en Orient. Elles aussi ont adopté ces piliers de croissance pour devenir les géants qu’elles sont aujourd’hui.
À quel moteur parles-tu ?
D’un point de vue psychologique, on peut dire que toute entreprise à succès séduit chez le consommateur l’une des trois zones principales du corps humain à l’origine de nos décisions : le cerveau, le coeur, ou les parties génitales.
Pour l’être humain, surtout aux yeux de son inconscient, chacune de ces parties est associée à une certaine définition de la “survie” : je pense (je deviens meilleur), j’aime (les gens m’aimeront aussi), et je me reproduis (bien qu’évolué, je reste un animal).
Pour toi qui aujourd’hui est en train de démarrer ou de gérer un business, il te sera hyper bénéfique d’identifier et de connaître auquel des trois organes précités s’adresse ton offre. Il y a de fortes chances que ça dessine la direction stratégique de ta boîte et le succès de celle-ci.
Google s’adresse au cerveau, Apple au coeur, etc. Maintenant que tu connais la règle d’or à l’origine du succès de ces entreprises, voyons dans le détail les piliers formateurs de ces réussites planétaires.
Je te préviens : il y a de fortes chances que tu n’aies pas les moyens de bâtir ces piliers pour ton entreprise. Pas de panique ! L’objectif du jour est certes de te faire découvrir ces moteurs de réussite, mais surtout que tu puisses t’en inspirer. Pour cela, je vais te présenter pour chaque pilier impossible son “alternative atteignable” afin que tu puisses la développer toi, à ton niveau, pour tes projets.
1 : Différenciation produit.
La clé de différenciation pour créer de la valeur auprès des investisseurs était auparavant la “localisation” : il fallait être présent physiquement là où sont les consommateurs.
Ensuite, c’était plutôt la “distribution” : l’évolution des moyens de transport nous ont permis d’accéder aux produits du monde entier, à coûts bas, et qui était la clé pour les marques.
L’industrie de l’automobile nous apporta l’importance du “produit”, avant de passer à l’époque financière, puis enfin celle des “marques” (“branding”), puissantes, retentissantes. Nous sommes ensuite retombés dans l’ère du “produit”, cette fois-ci grâce à ce que permettaient les nouvelles technologies. Un produit seul de par ses qualités aujourd’hui peut attirer une clientèle de nulle part, alors qu’il n’avait à l’époque du “branding” aucune chance de percer sans un rayonnement marketing.
Pour te différencier sur le marché, il te faudra travailler dur ton produit et la valeur qu’il apportera à ta communauté. Et pour y arriver, évite de tomber aveuglément amoureux(se) de ton produit, sois plutôt passionné(e) par le besoin auquel tu réponds. Une valeur forte ressort souvent des produits qui cartonnent depuis quelques années : la personnalisation.
De nouvelles tendances se dégagent et laissent présager une nouvelle ère dans laquelle nous sommes déjà bien engagés : celle de la transparence. Pense à documenter ton aventure, la construction de ta marque, le sourcing de tes matières premières si tu vends du hardware ou peut-être le traitement des data si tu fais dans le software.
La différenciation, ce n’est pas que le produit en soi, c’est aussi la manière dont la clientèle découvre le produit, l’expérience d’achat, etc. L’exercice que je t’invite à faire est d’analyser toute la chaîne de valeur de ton produit ou service, de sa production jusqu’à sa livraison en passant par tous les maillons de la chaîne, et d’identifier où la technologie pourra t’aider à améliorer l’expérience ou réduire la friction. C’est là qu’il faudra se concentrer.
C’est aussi d’ailleurs un bon moyen pour “trouver une idée de business” si tu n’es pas déjà en route : répondre à un problème ou besoin identifié sur une étape de cette chaîne de valeur.
La clé ultime des meilleurs produits tech : la simplicité. Ce qu’on appelle aussi carrément “la suppression” : l’utilisateur doit trouver sur son passage le moins de friction possible. Les géants du web ont rendu leur produit meilleurs en supprimant la friction existante sur leur secteur : Google celle de la recherche, Uber celle du transport, Amazon du shopping, etc.
Et toi, quelle friction es-tu en train de faire disparaître ?
Et c’est une question que tu peux te poser de deux manières :
Point de vue “vision et proposition de valeur” : quelle friction mon entreprise fait-elle disparaître de la vie quotidienne de ma communauté ?
Point de vue “product management” : quelle friction suis-je en train d’effacer pour le bonheur de mon client dans le cadre de son utilisation de mon produit ?
2 : Capital de Vision.
Le deuxième pilier combine la capacité de l’entreprise à rassembler une quantité incroyable de cash au service d’une vision aussi puissante que simple à comprendre. Facebook veut “connecter les gens du monde entier”. Qui ne voudrait pas investir dans une telle vision ?
Des moyens financiers astronomiques tels qu’ils permettent à l’entreprise de financer les innovations les plus folles. 9 fois sur 10, les expérimentations échouent. Et lorsqu’il en sort une réussite, elle est généralement en route pour décrocher la lune. C’est une innovation tellement osée, complexe et coûteuse, que d’autres entreprises ne peuvent se permettre de telles choses.
L’autre raison de l’utilité de ce “capital de vision”, c’est la vitesse. Sur un marché très compétitif, c’est l’entreprise qui ira le plus vite en faisant le meilleur produit qui gagnera. Et pour faire le meilleur produit aussi vite que l’éclair, il faut beaucoup d’argent.
Les GAFA(M) ont toutes une force de frappe supérieure à tout autre acteur sur le marché : si Amazon ressort en permanence des résultats de recherche produit sur Google, c’est parce qu’elle dispose des moyens pour ça. “Difficile de concurrencer une entreprise qui ne veut pas faire de l’argent !” (sous-entendu une entreprise qui peut dépenser tout son argent pour gagner le maximum de parts de marché et gonfler sa valorisation financière).
Pas de stress, tu n’as pas forcément besoin d’éradiquer une concurrence mondiale pour réussir ton entreprise. Quelle serait donc l’alternative équivalente pour toi et moi qui n’avons pas un rond à dépenser dans de la R&D de folie ? C’est l’instinct, l’originalité. Lorsque tu hésites à sortir des sentiers battus pour le design de ta marque. Lorsque tu n’oses pas développer cette fonctionnalité encore jamais proposée jusqu’alors parce que “les autres toujours fait comme ça”. Oser, c’est aussi une forme d’innovation qu’on néglige souvent, alors qu’elle est à portée de main et qu’elle sait faire des merveilles.
L’autre façon d’innover, c’est de tester au maximum. Et de s’en faire une véritable religion. Plus tu testeras de choses, plus tu en apprendras. Et plus tu comprendras, plus tu voudras tester de nouvelles idées. Et c’est ainsi que tu te différencieras de ce qui existe déjà.
Alors, qu’as-tu osé créer dernièrement ? Quelle décision as-tu prise pour disrupter ton marché et te différencier sur ton marché ?
3 : International.
Plutôt “self-explicatif”, celui-ci. C’est ta capacité à “go global”. À tout déchirer, pas seulement chez toi, mais à l’autre bout du monde. C’est effectivement un point commun qu’ont les plus belles réussites que l’on connaît : cette façon de séduire autant le consommateur de Tokyo que celui à Miami, le frenchie autant que le sud-américain.
Attention, ne t’oublie pas : on parle bien ici des GAFA.
Tu n’es aujourd’hui à ton stade pas censé t’éloigner d’une exécution ultra-locale pour atteindre tes premiers objectifs de croissance.
Tu n’es pas non plus obligé(e) d’avoir pour ton entreprise une ambition internationale. L’ambition nous appartient personnellement, et on peut parfaitement réussir en ne séduisant que les clients de sa ville (à condition d’une forte rétention).
Cela dit, rien ne t’empêche de penser “grand”. Plus ton oeuvre transcendera les frontières, plus ton entreprise aura cette auréole de potentiel succès mondial. Ce n’est pas parce que tu vends ton vêtement en toquant chez tes voisines, que tu ne pourras pas l’expédier demain à des clientes chinoises. Ce n’est pas parce que tu te bats à mains nues aujourd’hui pour séduire ton 50 ème utilisateur parisien que tu ne devras pas pitcher ta capacité d’internationalisation à un fonds européen dans quelques mois.
Comme on dit (pour se la raconter) dans le milieu : Think Global, Act Local. Es-tu en train de concevoir une boîte dont le service ou le produit puisse finir entre les mains d’un citoyen à l’autre bout du monde ?
J’espère que tu y vois déjà un peu plus clair sur pourquoi ces géants du net surpassent toute concurrence envisageable. Dans la partie 2 de cette newsletter, nous étudierons ensemble les 5 piliers restants : le capital d’affection, l’intégration verticale, l’intelligence artificielle, l’attractivité des talents, et la géographie.
Avec les 3 facteurs expliqués aujourd’hui, tu as déjà de quoi bien réfléchir.
Si tu veux en savoir plus concrètement sur comment décupler la force de ton projet en t’inspirant des GAFA (ou pas), n’hésite pas à m’écrire en privé. Nous réfléchirons de manière personnalisée aux meilleures stratégies de croissance pour ta boîte, quel que soit ton stade d’avancement.
Bon décollage !
Je m’appelle Mehdi Boudhraa, et on va bâtir ensemble les piliers de ton entreprise.
Rappel, mot d’ordre de la newsletter : no bullshit.
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Tu es là pour avancer. Je m'engage à ne pas te faire perdre de temps, et à toujours t'apprendre quelque chose et faire progresser ton projet. 🔥
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Chaque semaine, tu vas recevoir ta dose de conseils & actions à mener. Chaque newsletter sera composée :
d’une leçon business,
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La Ressource de la semaine : Get Shit Done
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Bon visionnage !
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