Cette édition Management 101 est la première d’une série de plusieurs chapitres. Aujourd’hui tu vas découvrir la pyramide de Mehdi, une personnalité du coin qui m’inspire beaucoup, et ta ressource hebdomadaire.
Bonne lecture ! ♥️
Pourquoi lire cette newsletter ?
Crois-moi, cette leçon est pour toi, que tu veuilles gagner en leadership pour tes projets, ou juste challenger tes clichés sur la hiérarchie du Management en entreprise.
Épisode 1 : le socle
Entrons dans le vif du sujet. Pas besoin d’épiloguer, je pense que tu seras d’accord avec moi pour dire qu’il existe un vrai problème en matière de Management aujourd’hui.
Et quand bien même il existe sûrement d’excellents managers, la perfection n’existe pas, il est donc de notre devoir de toujours chercher à s’améliorer. 💡
Nous analyserons le sujet sous un angle comportemental et managérial dans un épisode 2, plus tard. Il est préférable d’abord de comprendre, dans cet épisode 1, le socle hiérarchique indispensable (et selon moi non-négociable) d’une structure entrepreneuriale.
Pourquoi ? Parce que sans cette base, les “techniques managériales” développées au quotidien n’auront aucun effet, ou ne pourront jamais s’inscrire dans la profondeur, ni dans la durée. Que vaut un sourire sans coeur ?
“Ils misent tout sur la carrosserie et nous sur le moteur”.
Rap Game, Rohff, 2008.
Oui, je viens de placer une punchline de rap dans une leçon sur le management. J’espère que tu apprécies ces petits rebondissements émotionnels en cours de lecture.
Ni peureux, ni hypocrites.
C’est justement parce que le moteur n’est pas assez remis en cause que rien ne change depuis des années, ou seulement très lentement. Je suis convaincu que c’est par le fond des choses seulement qu’on arrive à les bouger, et que danser en surface pour plaire aux autres reste l’action des peureux et des hypocrites.
Et parce qu’on est pas là pour enfiler des perles, ni toi, ni moi, je ne vais pas me contenter de te donner des conseils vus et revus sur le net pour manager une équipe.
La pyramide de Mehdi
Il s’agit d’une hiérarchie, j’ai donc inventé un petit schéma tout pourri mais parfait pour conceptualiser mes propos à ce sujet.
Et parce que je n’ai ni la prétention ni le temps de sortir un bouquin sous peu, je n’ai bien sûr pas réfléchi au nom de ce concept : c’est pourquoi je l’ai nommé, en toute modestie, et sans ton autorisation, La pyramide de Mehdi. 😂
Légende
Le premier modèle (pyramide pointée vers le haut) est la vision traditionnelle et commune de la hiérarchie d’une entreprise. Le deuxième illustre ma conception (tirée d’un enseignement profond de plusieurs années, construit par mes recherches et par mon expérience, je ne fais pas que partager mon avis personnel ici).
La flèche représente le sens de la priorité : plus tu descends, moins l’acteur en question devrait avoir “d’importance”. Disclaimer : oui, tout le monde est important, tout le monde mérite le respect. L’importance ici est à entendre au sens “des efforts fournis pour satisfaire l’acteur visé”.
Voyons en détail les différences et implications du modèle que je te propose.
Reverse-thinking
La hiérarchie n’est pas verticale (“boss -> team”), mais plutôt horizontale “team <-> boss”, voire même verticale inversée : “team -> boss”.
C’est la fondatrice, le manager, le ou la CEO, le tryptique dirigeant,…qui travaille pour son équipe, et non l’inverse. Son rôle en réalité (s’il ou elle veut être un vrai leader) doit être de travailler pour le bien-être et la performance de son équipe, et non d’attendre que son équipe performe pour lui. Trois raisons majeures à cela :
l’éthique : le respect de l’employé, sans qui je le rappelle l’entreprise n’existerait plus ou ne pourrait jamais décoller du sol,
la stratégie : une équipe mieux considérée sera davantage performante, ce n’est pas un scoop, tu peux te renseigner si besoin sur les études qui ont été faites,
l’ambition de chacun(e) : veux-tu développer une entreprise qui voit ses employés comme des numéros ou préfères-tu établir des relations saines avec autrui ?
Monseigneur
Les actionnaires et investisseurs ne sont plus des seigneurs oisifs et exigeants. Ils ne doivent pas passer avant le bien-être des salariés ou des fondateurs, ni même avant les clients. Et lorsqu’on réfléchit correctement, c’est d’ailleurs très largement à leur avantage. L’intérêt de l’investisseur, c’est le succès de l’entreprise. Et le succès de l’entreprise, lui, passe par la performance/santé des fondateurs + la satisfaction des clients. Donner la priorité à l’investisseur, au détriment des clients et fondateurs, s’avère donc ici être une absurdité totale. L’actionnaire bénéficiera d’avoir été “mis” à l’écart, puisqu’il est dans son intérêt d’avoir des fondateurs frais et dispo dont le seul soucis est de satisfaire les clients.
Le vrai pouvoir implique parfois d’en perdre. À méditer.
Long run 🧠
La première hiérarchie (traditionnelle) s’applique et performe parfaitement dans un cas d’entreprise très industrielle recourant à une main d’oeuvre basse et ayant pour seule ambition le profit. Ce n’est pas le type d’entreprise qu’il est conseillé de créer aujourd’hui, ni de mon point de vue personnel en termes d’épanouissement, ni par les tendances dégagées sur le marché : nous ne sommes plus en 1830, il vaudrait mieux s’atteler à sauver notre planète que produire inutilement. Cela dit les personnes qui recourent à cette hiérarchie ne sont pas forcément à blâmer, il faut connaître les détails.
Enfin, la seconde hiérarchie est préférable selon moi dans le sens où elle favorise la réflexion et l’action à long terme, avec comme facteur de production premier le bon sens. Prenons l’exemple du management humain :
Une entreprise structurée verticalement, qui considère peu ses équipes, devra par conséquent subir un turnover de ses effectifs plus important ou en tout cas ne pourra que peu ou pas compter sur leur loyauté, puisque cette dernière n’a jamais été encouragée (ou mal, par le biais d’incentives uniquement financières par exemple).
De prime abord, c’est une stratégie certes économique et productive, mais qui peut s’avérer plus tard très coûteuse (absence d’innovation, turnover trop fort, etc). Nous sommes donc bien dans une réflexion court-termiste, qui empêche l’entreprise de voir plus loin que “le bout de son nez”.
À l’inverse, une entreprise qui oeuvre sincèrement dans le développement de ses équipes créera une relation privilégiée avec elles. D’un oeil business, une telle relation engendre des facteurs de productivité très intéressants : responsabilisation individuelle et collective, prise d’initiatives, meilleure implication des équipes, etc. C’est peut-être plus coûteux et long au démarrage, mais si elle porte ses fruits, ceux-ci seront délicieux : management auto-géré, économies opérationnelles, capacité d’innovation accrue et accélération des avantages comparatifs de l’entreprise, bien-être des équipes et attractivité de l’entreprise, etc.
Chacun sa stratégie, certes, mais rares sont les cas où le bon sens est facteur d’échec.
Je m’appelle Mehdi Boudhraa, et je t’invite à replacer le bon sens au coeur de tout. C’est mieux, et plus efficace.
Rappel, mot d’ordre de la newsletter : no bullshit.
Tu es habitué(e) ? Rdv tout de suite à La Définition de la semaine. 👇
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Tu es là pour avancer. Je m'engage à ne pas te faire perdre de temps, et à toujours t'apprendre quelque chose et faire progresser ton projet. 🔥
Si tu as un jour le sentiment d'avoir perdu ton temps en me lisant, alors envoie-moi un e-mail et nous échangerons pour corriger le tir.
Chaque semaine, tu vas recevoir ta dose de conseils & actions à mener. Chaque newsletter sera composée :
d’une leçon business,
d’actions concrètes à mettre en place,
d’une définition importante,
d’une personnalité inspirante,
d’une ressource conseillée,
et d’une réponse à vos questions (FAQ géante avec vous chaque semaine).
Parfois nous organiserons aussi des concours, des événements, etc. Ouvre l’oeil ! 👀
La Personnalité de la semaine : Moussa Camara
Loin des élites de la Silicon Valley, et des spots de la Tech, mais pas moins déterminé. Si ce n’est plus. C’est d’ailleurs le nom qu’a choisi Moussa pour son initiative : Les Déterminés. 💪
Loin des bavards de la French Tech qui parlent davantage qu’ils n’oeuvrent, Moussa lui est un homme d’action, de terrain, qui fait, et qui ne parle pas, ou peu.
C’est en partie ce que j’aime chez cet homme que j’ai rencontré très récemment et de qui j’aspire me rapprocher.
Son combat ? Offrir l’opportunité aux jeunes populations des quartiers populaires de mettre un pied dans l’entrepreneuriat. Et Moussa ne chôme pas. L’asso se déplace même carrément dans plusieurs villes en France pour en faire profiter tout le monde, et s’entour de costumes-cravates issus des groupes du CAC 40 pour mener une guerre aux inégalités de plein fouet.
Je n’ai pas envie de parler à sa place, ni de résumer son action à des poignées de main serrées ici et là, alors je t’invite plutôt à aller découvrir son profil sur la toile : les Déterminés sont sur Instagram, LinkedIn,…
Ce qu’il faut retenir de M. Camara ? Une détermination infaillible doublée d’une humilité toute aussi remarquable. C’est précisément cette schizophrénie créatrice que j’aime le plus dans l’entrepreneuriat, et qui bien souvent, est la marque des plus grands. 👏
Pourquoi est-ce une recette magique ? L’ambition t’invitera constamment à viser haut et atteindre tes objectifs, tandis que ton humilité t’obligera à garder les pieds sur terre, malgré que tu aies la tête dans les nuages. Tu t’en souviens peut-être, on en parlait dans l’une des premières newsletters.
Avant de te laisser découvrir ta ressource de la semaine, je t’invite à me dire ce que tu as pensé de cette newsletter en privé. Ça m’aide à améliorer les suivantes. Merci !
La Ressource de la semaine : The Founder
Moussa Camara a donné le ton. Celui de la détermination. Continuons en ce sens avec une histoire remarquablement inspirante de persévérance.
Le Fondateur, ou plutôt The Founder dans sa version originale que je te recommande très vivement, est un film cultissime d’entrepreneuriat.
Laisse-moi te partager la leçon ultime qu’on en retient, sans te spoiler :
Rien n’a d’égal la persévérance. Pas le talent. Il n’y a rien de plus commun que des gens bourrés de talent et qui n’en font rien. Pas le génie : il existe tellement de génies sans récompenses. L’éducation non plus. Le monde est plein de gens éduqués qui sont très cons. La persévérance et la détermination sont des super-pouvoirs.
Bien qu’elle te raconte l’histoire “vraie” de la naissance et de l’ascension de la franchise la plus connue au monde (McDonald’s), cette pépite n’a rien d’un documentaire pour autant. C’est bel et bien un film romancé qui se dévore comme n’importe quelle fiction, avec une intrigue aux allures de comédie dramatique et des rebondissements dont Netflix n’a rien a envié.
Et ça tombe bien, parce que tu peux trouver The Founder sur Netflix.
De la même manière que Shoe Dog est un récit à lire absolument, The Founder est une aventure (entrepreneuriale) à voir de toute urgence. Bon film !
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Mehdi B. ❤️ 🦾 🔥